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Vous
avez envie de vous lancer pour la photographie astronomique;
il convient de préparer sa soirée si vous ne souhaitez pas être
déçu.
1.
Le Matériel
11.
Monture
La
monture est l'élément qui sert à supporter l'optique (Télescope,
lunette, Appareil photographique)
et qui est constituée d'un trépied et d'une embase (altazimutale ou
équatoriale).
Le trépied doit être stable. Vous pouvez remplir les pieds de litière
de chat pour amortir
les vibrations. Ces dernières peuvent occasionnées d'importantes
turbulences.
Il est pratique d'avoir un télescope motorisé sur les 2 axes avec une raquette
afin de pouvoir facilement cadrer la cible, obtenir un meilleur suivi.
La plupart du temps les moteurs des télescopes sont sur piles, voir sur batterie
et il est important de vérifier leur état avant d'entamer une séance
Astro.
Attention aux câbles qui pendent et se balancent ... Cela peut entraîner
des vibrations?
12.
le télescope - lunette ...
Il est important de sortir quelques heures avant une soirée astronomique
l'élément optique (télescope, lunette...)
afin de réaliser un bon équilibrage thermique entre l'intérieur du
télescope et l'environnement extérieur.
Une humidité très importante peut très rapidement arrêter une séance
à cause
de l'humidité déposé sur la lame de fermeture d'un schmidt cassegrain
ou sur
le miroir secondaire d'un newton.
Prévoyez un système chauffant ou un pare buée.
Le pare buée peut être réalisé avec du papier peint et des élastiques
ou un bout de matelas
de camping.
Vérifier à ce que la longueur ne dépasse pas plus d'une fois et demi le
diamètre du tube.
Le plus sûr est de vérifier à travers du système photographique s'il
n'y a pas de vignettage.
13. L'astronome
L'astronomie est une passion où la patience est de mise et il vaut mieux être en forme pour ce lancer
dans tous ces réglages. Sinon, on s 'énerve et la soirée peut devenir très rapidement désagréable.
2.
La Météo
Voici plusieurs références qui permettent d'anticiper le temps qu'il fera ...
Un service téléphonique de météo France : 08 36 68 12 34
Voici quelques liens :
http://www.nottingham.ac.uk/pub/sat-images/D2.JPG
http://www.littoclime.com/COUVERT.htm
http://fr.weather.yahoo.com/480/index_c.html
http://www-grtr.u-strasbg.fr/imgMet/noaaIR1.jpg
Sylvain Weiller a préparé pour vous un Coktail météo
http://www.astrosurf.com/sweiller/LINKS.html#LNK-METEO
Les nuits ou la turbulence est faible sont en général assez humide avec
une brume montante et
le vent est inexistant.
En général, un flux d'ouest est préférable à un flux d'est qui est en
général porteur de forte turbulence.
Il faut bien regarder les courbes isobarres qui doivent être bien
étalées. Cela signifie que l'air est assez
stable et cela se traduit en hiver par des soirées assez brumeuses.
3.
L'optique
Il faut
vérifier la propreté des différentes pièces optiques.
De plus, en fonction de la cible, il faut choisir son montage optique et
le tester en soirée pour vérifier
que l'on puisse réaliser une mise au point... non, non ne riez pas, s'il
on s'y prend au dernier moment,
cela peut arriver.
Il peut arriver également qu'avec un tirage trop important, l'objet ne
tienne pas dans le champ de l'appareil photo,
de la webcam ou d'une caméra CCD.
Le choix de la qualité de ces éléments conditionne le résultat
photographique.
31. Echantillonnage
Le calcul de
l'échantillonnage est très important car cela permet d'adapter une
combinaison optique adaptée au sujet photographié.
L'objectif
est de calculer combien un pixel (élément le plus faible qui compose l'écran
pour former une image)
représente de secondes d'arc.
Le sous échantillonage provoque une perte de détails car les fins
détails sont noyés dans un seul pixel alors
que le suréchantillonage peut dégrader l'image si la turbulence n'est
pas nulle.
Il vaut mieux préférer un léger suréchantillonage lorsque l'on
recherche des photographies de bonne qualité et
obtenir une bonne résolution.
Plus on suréchantille, plus on perd de lumière et plus il faut poser.
En règle général, on dit qu'il faut pour un échantillonage optimum
pour des conditions météo correctes une valeur
en seconde d'arc qui est la moitié de la résolution théorique.
Personnellement, en réalisant des essais pratiques sur le terrain, je me
suis apercu que le suréchantillonage
permettait d'obtenir des images assez spectaculaires lorsque les
conditions météo sont excellentes.
(malheureusement, c'est rarement le cas)
Voici un petit utilitaire qui vous permettra de calculer un
échantillonnage idéal.
http://etxgp.free.fr/CCDSampling/CCDSampling.html
32. Nettoyage
· Vérification de l'état du capteur de la webcam en utilisant
le montage optique prévu pour la séance photo avec le
télescope devant un halogène. (mettre les réglages en automatique)
nettoyage du capteur de la webcam si ce dernier a des poussières.
J'utilise une bombe d'air pour enlever les poussières. Si cela ne suffit pas ,
j'imbibe très légèrement un coton tige d'alcool a 60° sans colorant et
j'essuie avec un peu de sopalin du centre vers l'extérieur
du capteur. Pour finir, j'utilise à nouveau la bombe à air.
Une dernière vérification la caméra en place pour être sur qu'il n'y a plus de poussières.
· Si un oculaire ou une Barlow est utilisé , je vérifie également qu'il n'y ai pas de poussières
sinon j'utilise le même procédé que pour le capteur de la webcam.
· En règle général, les poussières sur les miroirs du télescope ne sont pas trop gênantes.
4. Mise en place du matériel
41. Equilibrage
Pour réaliser l'équilibrage du télescope, il est important d'installer
l'ensemble du montage optique avec la caméra.
Cette opération permet d'éviter les contraintes au niveau de la motorisation qui
pourrait jouer sur le suivi et mettre à rude épreuve la monture.
De plus, un mauvais équilibrage peut dégrader une image par des vibrations.
42. Mise en station
La mise en station est une opération importante mais pour la lune
une mise en station à la boussole peut-être suffisante.
Je m'applique sur la mise en station et cela m'évite des rattrapages répétitifs
qui peuvent devenir pénible et l'on risque de louper une partie de la surface lunaire.
43. Collimation
C'est un réglage essentiel qui fait la différence entre une bonne image et une image exceptionnelle.
Souvent négligé par peur de faire plus de mal que de bien, cette opération est souvent mise de côté.
Au début, je mettais souvent la piètre qualité de mes images sur le dos de la turbulence
(il faut bien un coupable) mais c'était un problème de collimation.
Il m'a fallu de nombreuses heures d'entraînement pour arriver à faire une bonne collimation.
Je me suis très fortement inspiré des explications de Thierry LEGAULT pour collimater mon télescope.
Il est important de réaliser ce réglage lorsque le télescope est en température
avec un ciel peu turbulent.
La collimation doit vérifiée avant l'observation et retouchée éventuellement.
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